LES JEUNES ET LE VIH/SIDA
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Le SIDA n’est pas une tempête passagère, mais une menace à long terme

Les jeunes sont la clé du combat contre le SIDA. En leur offrant l’appui dont ils ont besoin, nous pouvons leur donner les moyens de se protéger du virus. En leur fournissant des informations honnêtes et directes, nous pouvons abattre le mur de silence qui entoure toute la société.


Les jeunes représentent l’avenir.
Ce qui leur arrive aujourd’hui déterminera ce que seront leurs communautés et leurs sociétés dans les décennies à venir. Et leur avenir ne se présente pas très bien.
Dans de nombreux pays, des millions de jeunes sont privés de leurs droits les plus élémentaires – les droits à un abri, à la santé, à l’éducation, aux soins et à l’amour. Ils se trouvent aussi sur la trajectoire d’une des épidémies les plus mortelles de tous les temps : le VIH/SIDA.
• Chaque jour, quelque 6000 jeunes entre 15 et 24 ans sont infectés par le VIH ; ils comptent pour moitié de toutes les nouvelles infections à VIH.
• On estime à 11,8 millions le nombre de jeunes qui vivaient avec le VIH/SIDA à la
fi n de 2001 – 7,3 millions de jeunes femmes et 4,5 millions de jeunes hommes.

Pour vaincre l’épidémie, il faudra protéger les jeunes du VIH et prendre soin de ceux qui vivent avec le virus. Les choix qui leur sont offerts et les chances qu’ils saisissent détermineront le cours de l’épidémie et le sort de leurs sociétés.
Que se passe-t-il ?
Pourquoi l’épidémie frappe-t-elle tant les jeunes ? Une foule de facteurs sont à l’œuvre, qui vont du déni d’information, d’éducation et de services aux risques que prennent les personnes défavorisées pour
survivre et les dangers qui accompagnent parfois la curiosité et l’expérimentation.
Parmi les jeunes, le VIH se transmet presque exclusivement de deux manières : par les rapports sexuels non protégés (entre hommes et femmes et
entre hommes) et par l’utilisation commune du matériel d’injection de drogues.

Pour la plupart, les jeunes gèrent bien le passage de l’enfance et à l’âge adulte. Grâce au soutien de leur famille, de l’école et de leurs pairs, ils finissent pas trouver leur place d’adultes dans la société. Pour une minorité, ce n’est pas le cas, certains jeunes adoptant des comportements à risque susceptibles de nuire à leur insertion sociale et à leur santé.

Le VIH/sida est la cause de mortalité la plus prévalente parmi les jeunes, suivi de la violence et des traumatises physiques. La propagation du virus a eu un effet dévastateur sur la santé sexuelle et reproductive de jeunes qui sont particulièrement vulnérables à la maladie.

Actuellement, 10 millions de jeunes vivent avec le VIH/sida, dont 6,2 millions en Afrique subsaharienne et 2,2 millions en Asie. Dans les Caraïbes et en Afrique subsaharienne, les jeunes femmes ont deux à trois fois plus de chances d’être séropositives que les hommes. Les jeunes qui peuvent faire des choix en toute connaissance de cause sont beaucoup plus à même de réduire considérablement le nombre de nouvelles infections.

La santé peut être définie comme un état de bien-être physique, mental et social complet, et non simplement comme l’absence de maladie ou d’infirmité.

C’est très souvent à l’adolescence que les jeunes commencent à consommer de l’alcool, du tabac et des drogues illicites. Parmi les substances illicites recensées dans les traités internationaux relatifs au contrôle des drogues. le cannabis est, de loin, le plus largement et le plus fréquemment utilisé, en particulier chez les jeunes. On observe également une évolution notable de l’abus de drogues de synthèse, généralement dans les cadres festifs. Les efforts déployés pour restreindre la publicité sur l’alcool et le tabac n’ont pas permis d’empêcher leur usage élevé dans les pays en développement où la demande en substances illicites parmi les jeunes a augmenté pour atteindre les niveaux des pays industrialisés.

Dans la plupart des pays, la discrimination et les stéréotypes empêchent les filles et les jeunes femmes de se développer pleinement dans la société. Les gouvernements ont davantage pris conscience des questions sexospécifiques. Cependant, un accès égal à l’éducation et au marché du travail continuent d’être problématique dans certains pays, les stéréotypes sur les femmes continuent d’être véhiculés, tant par les médias traditionnels que par les nouveaux médias, et la violence continue d’être perpétrée contre les filles et les jeunes femmes. Les abus physiques et sexuels affectent des millions de filles et de femmes, qui sont particulièrement vulnérables à la violence dans les situations de conflit. Or, ils ne sont généralement pas signalés.

On a assisté au cours de ces dix dernières années à un accroissement sans précédent du nombre de jeunes qui ont été victimes des conflits armés ou qui y ont pris part — on estime qu’il y a 300 000 enfants soldats et de jeunes combattants. Malgré l’élaboration d’un cadre juridique international pour protéger les mineurs et empêcher leur participation aux situations de conflit, aucun progrès n’a été enregistré sur le terrain. De plus, les jeunes ne sont pas protégés par ce cadre juridique même si beaucoup étaient des jeunes pendant la période de conflit. En raison de cette « zone d’ombre sur le plan juridique », les jeunes restent vulnérables pendant le conflit et après le rétablissement de la paix. Les traumatismes et le manque de soutien et de services sociaux peuvent avoir des de graves répercussions sur les jeunes, nuire durablement à leur santé physique et mentale et compromettre leur transition vers l’âge adulte.

Les jeunes sont la clé du combat contre le SIDA. En leur offrant l’appui dont ils ont besoin, nous pouvons leur donner les moyens de se protéger du virus. En leur fournissant des informations honnêtes et directes, nous pouvons abattre le mur de silence qui entoure toute la société. En créant des campagnes efficaces d’éducation et de prévention, nous pouvons transformer l’enthousiasme, la force et les rêves d’avenir des jeunes en outils efficaces pour combattre l’épidémie.

En juin 2001, les leaders du monde entier se sont réunis pour une Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/SIDA et se sont engagés à protéger leurs populations – et particulièrement les jeunes – de l’épidémie de SIDA.
En tant que jeunes d’aujourd’hui, nous entendons assez souvent le mot SIDA. Nous entendons également parler de sexe, de préservatifs et de l’importance de la sexualité à moindre risque et pourtant ces sujets sont entourés de beaucoup de confusion et de désinformation. C’est pourquoi les jeunes constituent un des groupes les plus vulnérables au VIH/SIDA.
Il est diffi cile de parler de sexe et de sexualité. Ces sujets sont souvent considérés avec embarras et méfiance, même par les parents et les enseignants. La gêne et l’ignorance vont de pair et un grand nombre de jeunes finissent par ne pas savoir grand-chose des questions sexuelles, de la sexualité et du VIH/SIDA. Et ce qu’ils savent s’avère souvent dangereusement inexact.
Bien des jeunes ne savent pas comment se protéger du VIH ou comment s’occuper de personnes vivant avec le virus. Ils se sentent facilement invulnérables et pensent qu’ils ne contracteront jamais le VIH.
Pour compliquer les choses, une bonne partie de l’information concernant le VIH/SIDA est technique et abstraite et ne parle guère de l’expérience personnelle de ceux qui luttent contre la maladie. Pour les jeunes, cette information manque de pertinence et ils n’en tiennent pas compte.
Les jeunes ont énormément d’enthousiasme, d’énergie et d’optimisme. Ils aiment la vie. Avec un peu d’aide de la part des adultes, ils sont capables d’assumer leur propre vie et d’être des modèles pour leurs pairs.


Documents

>Lire le document "Le VIH/SIDA et les jeunes : un espoir pour demain"

Les jeunes et le VIH/SIDA : une solution a la crise

Document ONUSIDA sur la Tunisie (2008)

Ce document est une soumission officielle au Secrétariat de l’ONUSIDA pour le suivi des progrès réalisés eu égard à la Déclaration d’engagement adoptée à l’unanimité en 2001 lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida.

Ce rapport est présenté exactement tel qu’il a été soumis par le pays, sans révision ni autre modification.

Le présent document, ainsi que d’autres soumissions des Etats Membres, formeront la base du rapport du Secrétaire général à l’Assemblée générale en juin ainsi que du Rapport 2008 sur l’épidémie mondiale de sida qui sera lancé à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida en août 2008. > Lire le rapport

Islam et sida 80 chefs religieux arabes s'engagent à lutter contre l'épidémie Pas moins de 80 chefs religieux du monde arabe se sont engagés à lutter contre le VIH/sida, dans une Déclaration qui souligne leur grande part de responsabilité dans la propagation de l'épidémie et leur devoir d'agir rapidement pour l'enrayer, adoptée sous l'égide de l'agence de l'ONU pour le développement.

L'Approche culturelle de la prévention et du traitement du VIH/SIDA (PDF)

Faire la lumière sur le VIH/sida

Le programme VNU et le PAM dans la bataille contre le sida

Integration du SIDA dans les instruments et processus nationaux de developpement

Le présent document est le rapport fi nal d’une étude conjointe de l’ONUSIDA et du PNUD sur les expériences en matière d’intégration du SIDA dans les instruments nationaux de développement, et d’appui technique aux partenaires nationaux dans ce domaine. Cette étude a porté essentiellement sur les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) et, à un degré moindre, sur les Plans nationaux de développement (PND). Elle a été menée par l’institut HLSP de novembre 2004 à juin 2005.

Jeunes et Sida: un guide pratique: contre les idées fausses et les incertitudes, des réponses justes et sûres

Cette brochure est destinée aux professeurs, instituteurs, animateurs d’associations, de radio et à toute personne désireuse de mener auprès des jeunes une action de prévention contre le VIH/SIDA. C’est un outil qui apporte des informations synthétiques et précises aux formateurs sur l’épidémie de SIDA, afin qu’ils puissent réaliser des cours ou des animations avec les jeunes sur la maladie.
Pour recevoir gratuitement une copie papier ou un CD-ROM, en anglais ou en français, veuillez contacter: Boyan Radoykov
UNESCO, Division de la société de l'information

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ONUSIDA

Page de l'OMS sur la Tunisie

Fonds mondial de lutte contre le SIDA

REPUBLIQUE TUNISIENNE SYSTEME DES NATIONS UNIES EN TUNISIE-Plan-Cadre d'aide au développenent 2007-2011

Action de l'UNESCO dans la lutte contre le VIH/SIDA

VIH/SIDA et éducation (UNESCO IIEP)

Banque de données curriculaires mondiale pour l'éducation préventive VIH/SIDA (UNESCO IBE)

HIV/SIDA - Parlons-en en images (Digi-Arts, Portail UNESCO des connaissances)

VIH/SIDA et genre

Association tunisienne de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (ATLSIDA)

Conseils nationaux du SIDA : manuel operationnel de suivi et d'evaluation

 

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